10 novembre
85 kms

Nuit correcte sous la pergola en bord de plage. Des voitures qui passent derrière et devant la pergola, c’est à dire côté plage, car ici rouler sur la plage est quelque chose de courant. J’ai du hisser un maillot avec des bandes fluorescentes pour faire voir qu’il y avait bien quelqu’un dans la pergola car elles sont prisées en soirée de fin de semaine. Avec une voiture, c’est plus simple. Étape en faux plat montant, vent dans le nez, chaleur (46 °C) de quoi être las. Depuis 2 jours, des enfants curieux, des voitures qui klaxonnent en quantité (réponse locale, le pouce levé), des gens qui engagent la conversation et veulent t’inviter poliment chez eux pour une boisson ou un repas. Je croise mes premières dunes de sable et c’est vrai que c’est comme je l’ai rêvé dans mon enfance, magique. Pour être clair, le vélo est moins bien adapté que la voiture pour rouler dans le sable, la pression des pneus est trop élevée et on se plante à coup sûr. Côté eau, j’ai pris le coup pour trouver dans les villages traversés de l’eau filtrée: mosquée, magasin, particulier, tout y passe. Au niveau consommation, j’en suis à 5-6 litres/jour + 10 litres pour le bivouac douche comprise. En milieu d’après-midi, je me mets en quête du remplissage de la vache à eau, il ne faut pas se faire surprendre car à 17h30 le soleil est couché et nuit noire à 18h.
Jusque Balad Bani Bu Ali, on pédale dans la nature, la suite est beaucoup plus urbanisée, les villages se succédant rapidement avec de nombreux magasins tout le long de la route. Bivouac dans le sable à la sortie de Al Kamil. J’ai croisé mes premiers cyclo rando, un slovène et un tchèque partis de Dubaï et qui remontent sur Muscat par la côte, le trajet que je viens de réaliser. Je suis très content car pas de coup de soleil jusque-là, comme quoi la crème a du bon.

Bon, pour les toilettes va falloir patienter… mais c’est bien d’y avoir pensé

Bivouac improvisé