18 novembre
28 kms
Et voilà, dernière étape cyclo de ce séjour et comme bien souvent ce n’est pas la plus belle car on se rapproche d’un grand centre urbain. Celle-ci ne déroge pas à la règle, mes derniers kilomètres à Oman se réalisent sur l’autoroute, rien de bien passionnant, juste le temps de laisser pointer une certaine nostalgie des journées précédentes. Je termine à Muscat Hills où je vais passer 2 jours chez Marie et sa famille avant mon retour en France. Oublié le vélo, du moins pour cette année, on risque de m’y reprendre l’an prochain !

Pour réaliser un petit bilan de ce parcours:

• au niveau conditions de circulation, Oman est le paradis des cyclistes, une bande d’arrêt d’urgence large sur quasi toutes les routes, on est en dehors du trafic routier.
• le long de la côte, des plages pour soi tout seul avec de l’eau transparente à une température de rêve.
• en montagne, les dénivelés peuvent être très élevés, inconnus chez nous, sur certaines portions c’est pied à terre. Les efforts sont récompensés par la beauté des paysages.
• le pays est aride et on trouve par endroits peu ou pas d’ombre. Cela peut prêter à sourire mais sur 2 semaines, la première a été un peu chaude et par plus de 40 °C au soleil difficile de s’arrêter sans ombre !
• que ce soit dans les mosquées, devant les magasins ou les particuliers,… on trouve de l’eau filtrée très régulièrement, je dirais maxi tous les 15-20 kms. Le plus compliqué, reste la gestion de l’eau pour le bivouac où il faut faire quelques sacrifices mais on s’y habitue…
• un pays très sûr, aucune animosité. Prudent par nature, là je dois reconnaître que l’on peut laisser le vélo avec tout le barda et aller réaliser une visite ou faire des courses sans souci.
• vous pouvez planter la tente dans des endroits superbes tous les soirs et profiter de nuits étoilées dans un calme absolu après que le vent soit tombé.

Même les piliers de pont sont très kitch !