16 novembre
68 kms
7°C au réveil, je suis content d’avoir assuré côté duvet car j’ai très bien dormi. Je traîne un peu, pas trop inquiet par le menu du jour, une descente. Ah oui mais là, j’ai souffert hier à la montée et bien j’ai souffert également à la descente mais c’est grandiose. Une chose est sûre, je n’aurais pas voulu là faire à la montée. Je ne sais même pas si il y en qui l’on tenté ! Sur la crête se termine le goudron et on part pour 25 kms de piste avec des passages avec de tels pourcentages de pente que j’ai préféré les descendre à pied. Première partie vertigineuse à longer la paroi, seconde partie à suivre le profil et dernière partie roulante, la piste suit le fond du wadi. Il y a quelques portions qui remontent et là, bien souvent, je suis obligé de descendre et de tout pousser à la main. Arrêt au Snake Canyon, un gîte sorti de nulle part dans un endroit improbable. La pause café est hors de prix (1 rial) mais ça fait du bien et je repars avec les bidons pleins car peu d’eau d’eau sur le parcours. Dès que je croise un 4×4, c’est le nuage de poussière. Il y a quand même un peu de circulation, majoritairement locale et quelques voitures remplies de touristes venus se faire quelques frissons dans une ambiance climatisée. Quelques villages avec des palmeraies de toute beauté. A Tikkah, je récupère le goudron et peu avant Awbi je récupère la route 1 qui mène à Muscat. Après, pas grand-chose à raconter vu les paysages que j’ai eu à la descente, bivouac dans le lit du Wadi Sabt.

Snake canyon

Terrain de foot au milieu de nulle part