Nunca confiar en el GPS

21 Octobre

Cartagena-Las Garzas

123 kms

Une journée pleine de surprises ! Je rejoins la cité portuaire de San Antonio en longeant la côte. Un port de pêche animé, quelques navires au déchargement. Je prends ensuite la route 66 sur laquelle roulent nombre de camions. Un cycliste m’accompagne jusqu’à l’embranchement pour El Convento et Rapel. Je continue ma route qui ne cesse de monter et descendre. Petite pause repas à Rapel où je mange un completo, un sandwich à la viande recouvert de mayo. A la sortie de Rapel, une bonne grimpette la costa Los Leones m’amène sur le plateau où je roule une bonne partie de l’après-midi avant d’atteindre Litueche. A la sortie, je bifurque sur une piste de ripio qui roule bien. La piste passe vraiment dans la pampa, dans des tous petits hameaux. Je suis la trace gps et là, pas sûr que ce soit l’idée du siècle. Le chemin devient de plus en plus petit, puis je tombe sur un portail avec l’inscription «Se vende parcela». Je vérifie, pas de doute, je suis bien sur la trace gps. Je continue, s’ensuit une descente difficile car le chemin est raviné mais je passe. Au fond de la vallée, je tombe sur de l’eau qui a envahi le chemin. Je fais quoi moi, je fais demi-tour, je remonte tout le ripio ? Non, allez pied nu, je traverse en portant les sacoches puis c’est le tour du vélo, ouf ! Je fais 500 m et là ce n’est plus pareil, je me retrouve avec une rivière à traverser, il y a de l’eau sur 150 m. Là, tu cogites vraiment, finalement re-pied-nu sans les tongs qui restent collées et c’est reparti de l’eau jusqu’en haut des cuisses, nouveau ouf ! Heureusement, le chemin remonte doucement à partir de là et je retrouve le ripio et les petits hameaux. La fin d’après-midi approche, je commence à questionner si je pourrais planter ma tente quelque part car ici pas simple tout est barbelé ! Bon allez, je ne vais pas tirer de conclusion hâtive mais j’ai eu du mal. Finalement, je peux planter ma tente sur un carré de verdure devant un épicerie, la dame est sympa et ses empanadas con carne sont les bienvenus. Voilà, j’espère que ce ne sera pas tous les jours ainsi ! Ce matin, je savais que cela serait difficile de rejoindre Pichilemu dans la journée et qu’il n’y avait pas de solution d’hébergement car là je suis passé dans les terres. Bon, en même temps je savais à quoi m’attendre en venant ici. Heureusement, même si un peu frais, grand soleil toute la journée et ça c’est inestimable.

rapel
La côte Los Leones à la sortie de Rapel

champetre
Paysage champêtre

mare
Là, ça se complique…

riviere
Et là, tu de dis que t’es pas bien !

2 comments on “Nunca confiar en el GPS

  1. Bravo pour tout ce que tu entreprends et la façon dont tu surmontes les obstacles! toutes la petite famille se joint à moi pour te souhaiter une très bonne continuation dans ton périple que nous allons suivre de près… Très grosses bises et du courage aussi!

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