Hacia rutas salvajes (Man into the wild)

9 novembre

Ancud-Castro

Ce matin, je n’ai pas encore terminé ma digestion de la veille, décidément il y en avait vraiment trop. Départ sous la pluie qui va laisser la place à un temps entre deux et même au soleil pour l’arrivée. Étape très monotone sur la Ruta 5, je traverse l’île par l’intérieur en empruntant ce ruban d’asphalte qui relie le Nord au Sud et qui offre peu de paysages. Dans ces cas-là, tu comptes les kilomètres, tu fais des calculs de tête pour déterminer ton heure d’arrivée en fonction des dénivelés que tu pourrais rencontrer, … bref, tu t’occupes l’esprit ! Il faut rester concentré car le trafic est important avec de nombreux poids-lourds qui roulent plein pot. Le midi, j’ai encore un déjeuner gargantuesque au cours duquel je découvre la Cazuela, je suis mal parti pour perdre du poids ici ! Arrivée à Castro, capitale de l’île, connue pour ses palafitos (maisons sur pilotis), je loge à l’hostal Costa Azul. J’en profite pour visiter l’iglesia San Francisco et là je dois dire que j’ai été très impressionné par son intérieur bois, d’ailleurs elle est entièrement construite en bois. Elle est inscrite avec 15 autres de Chiloé à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
J’avais une grosse interrogation sur l’existence à cette saison de la liaison en ferry entre Quellón et Chaitén qui permet de ressortir par le sud. Voilà, j’ai mon billet pour mercredi dans la nuit, je vais donc pouvoir broder un peu d’ici là car je suis à une centaine de kilomètres de Quellón.

J’ai retrouvé la R11 de Jacky…