2 Novembre

111 kms

Puerto Saavedra-Mehuín

La plus belle étape pour le moment et pourtant pas la moins fatigante. Découverte du Lago Budi, seul lac salé d’Amérique du Sud, en passant entre l’océan et le lac. Les couleurs sont magnifiques sous le soleil, circulation quasi inexistante, le chemin devient de plus en plus étroit. J’ai du ripio plutôt roulant et le dénivelé est moins important que les jours précédents. Je rejoins Hualpin par un ripio beaucoup plus large avec de longues lignes droites. Des paysages de marais salants où le vent ne rencontre aucun obstacle mais il est plutôt travers que face. Arrivé à Hualpin après 50 kilomètres de ripio, je suis limite fringale, depuis ce matin aucune épicerie. Je déjeune très bien dans une petite gargote et reprends la route, asphaltée cette fois, vers Nueva Toltén A l’arrivée, il est encore tôt, je décide de poursuivre malgré le vent de face mais c’est vrai que sur l’asphalte tu as quand même l’impression de rouler, surtout que là c’est pratiquement plat, la route suivant le Rio Boldo. Je traverse encore des paysages magnifiques de marais salants utilisés en pâturage ! J’arrive à Queule, petit port de pêche artisanale à l’embouchure du Rio Boldo, il semble que la pêche n’aille pas trop bien au vu des revendications un peu partout et des traces d’incendie encore présentes sur les routes proches. La sortie de Queule se fait par une côte, quelle côte, qui nettoie bien. Arrivé à Mehuín au bout d’une superbe descente. D’un côté sa grande plage de l’autre son petit port de pêche à l’embouchure du Rio Lingue. Beaucoup de mal à trouver à me loger ce qui est un comble vu le nombre d’emplacements de camping et de cabanas, je finis par trouver l’hospedaje La Oficina.

Le lago Budi