15 novembre
96 kms
Abri de chantier-Villa Mañihuales
La soirée célibataire au milieu de nul part dans la petite cabane s’est très bien passée. La pluie s’est arrêtée dans la nuit mais elle reprend à partir de 6h00. Je patiente, je change les patins de frein arrière mais c’est clair que cela ne va pas m’occuper toute la journée. Je me vois mal passer une seconde nuit dans ces conditions et vers 10h30 je repars sous la pluie avec mes vêtements trempés de la veille, direction la fête à la grenouille ! Je récupère l’asphalte après quelques kilomètres pour toute la journée. Au bout de 15 kms c’est les grandes eaux, pas grand chose à faire, surveiller le niveau d’eau dans les chaussures et continuer à pédaler pour ne pas trop se refroidir. J’arrive à Villa Amengual vers 13h00, tout est fermé et pourtant je me serais bien mis au sec jusqu’à demain. A la sortie du village, je trouve un hôtel-restaurant, pas de chambre de disponible mais un bon feu et un repas chaud me remettent en selle. En sortant du restaurant, j’ai même droit à du soleil sur les premiers kilomètres jusqu’au Lago Las Torres où je reprends l’opération lavage à grandes eaux, ça ne va jamais s’arrêter ! Dans la fin d’après-midi, cela semble enfin se décider à se lever surtout que le paysage est superbe, je roule dans la vallée avec les montagnes proches qui sont encore pour certaines enneigées. J’arrive sous le soleil à Manihuales, est-ce la fin d’un mauvais rêve ? C’est une petite ville située au bord d’un lac avec les montagnes tout autour, c’est vraiment sympa. Je descends à l’hospedaje Mañihuales.
Tu as de la pluie…nous aussi, l’été (très) indien est terminé à l’ouest.
Pas facile ce voyage, bon courage!
PJ
C’est le printemps ici, je ne devrais pouvoir aller que vers du mieux 🙂