14 novembre
104 kms

La Junta-Abri de chantier

Départ sous un temps couvert mais pas de pluie, encore une fois une belle route asphaltée. Je récupère du ripio au niveau du Lago Lago Risopatrón que je longe et qui m’amène jusqu’à la petite ville de Puyuhuapi qui est tout au fond d’un fjord. Ici, les villes ont bien souvent été créées en fonction de leur accessibilité en bateau, la route est venue bien après. Petite pause casse-croûte, je reprends la route en longeant le fjord par un chemin qui offre de très jolis panoramas, c’est vraiment immense. La Carretera bifurque ensuite pour longer un autre petit fjord qui m’emmène dans la direction du Parque Nacional Queulat. Jusque là tout va bien, j’ai même un peu de soleil, au bout de trois jours ! Il est 16h00, je commence à chercher une place pour le bivouac mais pas un seul petit coin d’herbe nul part. Je continue donc et je me retrouve dans la montée vers le parc que je voulais éviter de faire ce soir, avec la pluie qui se met à tomber et toujours rien pour le bivouac. Dans la montée, la végétation des deux côtés libère aucun espace et le peu de place libérée au sommet est constitué de terre ou marécageux, l’eau coulant en abondance partout autour de moi. J’arrive au sommet à 500 m d’altitude, je devrais voir un glacier mais bon comme je suis dans les nuages, nada. Grosses rafales de vent, me voilà bon pour faire la descente et toujours sous la pluie. Je trouve un petit abri de chantier à côté d’un torrent pour passer la nuit qui fera très bien l’affaire, histoire de dormir au sec car pour la tente j’abandonne.

Ça c’est de la feuille !

Arrivée sur Puyuhuapi

Fjord

En allant vers le Parque Nacional Queulat

Descente après le Parque Nacional Queulat